Une explosion au gaz s’est produite ce lundi 26 février 2024 vers 13h10 au 43 rue Raspail, en plein centre-ville de Grenoble. Deux personnes âgées de 78 et 80 ans ont été grièvement blessées et transportées en urgence absolue à l’hôpital nord de Grenoble.
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Détails de l’explosion
La détonation a secoué le quatrième étage d’un immeuble d’habitation géré par le bailleur social Grenoble Habitat. L’explosion a été suffisamment puissante pour briser les vitres et fracturer les fenêtres de l’appartement concerné. Malgré l’ampleur du souffle, aucun incendie ne s’est déclaré sur les lieux.
Origine probable : une chaudière à gaz défectueuse
Selon les premières constatations des sapeurs-pompiers de l’Isère, une chaudière individuelle à gaz serait à l’origine de l’explosion. La piste accidentelle est donc privilégiée par les enquêteurs, bien qu’une enquête approfondie soit en cours pour déterminer les causes exactes de l’incident.
Intervention des secours
Un important dispositif de secours a été déployé sur place, mobilisant 23 sapeurs-pompiers et huit véhicules. Une équipe spécialisée a vérifié la stabilité de la structure de l’immeuble de cinq étages pour s’assurer qu’il ne présentait pas de danger pour les résidents et les alentours.
État des victimes
Les deux occupants de l’appartement, un homme et une femme, ont subi de graves blessures. L’un souffre de brûlures au visage, tandis que l’autre a été blessé par l’effet de souffle de l’explosion. Leur pronostic vital n’est pas engagé, mais ils restent en observation à l’hôpital. Le chien du couple a été pris en charge par les forces de l’ordre et confié à la fourrière animale.
Conséquences pour les résidents
Par mesure de sécurité, l’immeuble a été évacué immédiatement après l’explosion. Après inspection, les habitants ont été autorisés à regagner leurs logements peu avant 15 heures. Aucun relogement n’est à prévoir, et aucune autre personne n’a été blessée lors de l’incident.
Enquête en cours
Les autorités ont ouvert une enquête pour faire toute la lumière sur cet accident. La police privilégie pour le moment la thèse de l’accident domestique lié à une chaudière à gaz défectueuse, mais toutes les hypothèses restent étudiées.