L’écrivain, comédien et animateur Lorànt Deutsch explore l’histoire fascinante de Grenoble dans un nouvel épisode de sa série YouTube, À toute Berzingue !. Cette série, produite en partenariat avec Histoire et Patrimoine, propose des vidéos dynamiques d’environ 25 minutes qui permettent de découvrir les grandes villes françaises à travers leur histoire, de l’Antiquité à l’époque moderne.
Une immersion vivante dans l’histoire de Grenoble
Dans cet épisode dédié à Grenoble, Deutsch emmène les spectateurs dans un voyage immersif à travers les siècles, en racontant des anecdotes étonnantes et en mettant en lumière les personnalités marquantes de la ville. Parmi les sujets abordés, on découvre l’origine du nom de la « porte des Alpes » et les grandes étapes historiques qui ont façonné Grenoble, comme le rattachement du Dauphiné à la Couronne de France et l’histoire olympique de la ville.
Des lieux emblématiques et des récits captivants
Lorànt Deutsch parcourt les lieux emblématiques de Grenoble, tels que la passerelle Saint-Laurent, le téléphérique, la Tour Perret et la cathédrale. Il décrit également les rivières qui traversent la ville, comme l’Isère et le Drac. Avec son style décontracté, casquette et lunettes de soleil, Deutsch rend l’histoire accessible à tous, tout en soulignant le rôle central de Grenoble dans les domaines technologiques et scientifiques, la qualifiant de « Silicon Valley française ».
Une série pour tous les passionnés d’histoire
Grâce à une combinaison de cartes, photographies et documents d’archives, À toute Berzingue ! rend l’histoire des villes de France vivante et accessible en seulement 25 minutes. Cet épisode sur Grenoble est disponible sur la chaîne YouTube de Lorànt Deutsch et permet de (re)découvrir la ville sous un nouvel angle.
Avec ce format, Deutsch continue d’allier divertissement et apprentissage pour le plus grand plaisir des passionnés d’histoire.
Transcript révisé de la vidéo sur l’histoire de Grenoble racontée par Lorànt Deutsch
Pendant l’Antiquité, Grenoble, ou plutôt Cularo à l’époque, n’était qu’un simple pont permettant de traverser l’Isère. Ce pont était un passage clé reliant Lyon et Vienne au sud de la France, jusqu’à la Méditerranée, ainsi qu’à l’Italie par le col du Montgenèvre. Le pont antique se trouvait approximativement à l’emplacement actuel de la passerelle Saint-Laurent. C’est à partir de ce pont que la petite agglomération de Cularo s’est développée, notamment après la conquête romaine.
Au fil du temps, Cularo devient une cité importante avec un petit port fluvial et une enceinte romaine édifiée à la fin du IIIe siècle pour protéger la ville des invasions. Certains vestiges de cette muraille sont encore visibles aujourd’hui.
Mais pourquoi Cularo s’appelle-t-elle aujourd’hui Grenoble ? C’est à la fin du IVe siècle, lors de la visite de l’empereur romain Gratien, que la ville change de nom pour devenir Gratianopolis en son honneur, avant de se transformer progressivement en Grenoble.
Sous la cathédrale Notre-Dame se trouve un vestige étonnant de cette époque, un baptistère du Ve siècle, où les premiers chrétiens étaient baptisés. Il s’agit d’un des rares baptistères conservés en France, un témoignage unique des premiers temps du christianisme à Grenoble.
Pendant le Moyen Âge, Grenoble devient la capitale des seigneurs du Dauphiné, les dauphins, une lignée puissante qui finit par vendre le Dauphiné à la Couronne de France en 1349. La ville se dote alors d’infrastructures importantes, comme la collégiale Saint-André, nécropole des dauphins. Cependant, Grenoble reste une ville modeste économiquement, en partie due à la catastrophe naturelle de 1219, où une inondation dévastatrice frappe la ville, causant des milliers de victimes.
Durant la Renaissance, Grenoble reprend des couleurs grâce à son rôle stratégique lors des guerres d’Italie et au retour des influences de la Renaissance en France. Le duc de Lesdiguières modernise la ville en doublant sa superficie et en la dotant de nouvelles enceintes, notamment la Porte de France et les fortifications de la Bastille.
Au XIXe siècle, Grenoble devient un centre militaire important, mais c’est avec l’essor de l’hydroélectricité que la ville entre véritablement dans la modernité. Ce développement, appelé la « houille blanche », joue un rôle clé dans l’industrialisation de la ville, et ses vestiges sont encore visibles aujourd’hui, comme l’ancienne usine des Vernes.
Aujourd’hui, Grenoble est un pôle technologique et scientifique majeur, surnommé la Silicon Valley française, grâce à ses nombreux centres de recherche, ses universités, et son écoquartier exemplaire. La ville continue de se tourner vers l’avenir tout en préservant les traces de son riche passé.
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